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Organiser tous les aspects de notre vie

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Après une courte interruption dans les interviews, je vous propose aujourd’hui de découvrir comment l’organisation peut s’intégrer dans toutes les sphères de notre vie. J’ai eu la joie pour cela d’interviewer un expert en organisation, une personne hors du commun et pleine de générosité. Il s’agit de David Valls y Machinant, créateur d’un concept d’organisation que je trouve très intéressant et très complet.

L'interview du mois sur Maman s'organise

Nous avons enregistré l’interview via Skype, et notre discussion a duré presque 1 heure ! Vous pouvez écouter le podcast ici en cliquant sur le bouton Play ou le télécharger au format mp3 en faisant un clic droit sur ce lien.

David Valls y Machinant

Judith : Bonjour David. Merci d’avoir accepté cette interview.

David Valls y Machinant : Merci à toi pour l’invitation.

Judith : Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter un tout petit peu, expliquer ce que tu fais dans la vie, qui tu es… Bref, dis-nous tout sur toi !

David : Je m’appelle David Valls y Machinant, et je suis consultant en efficacité business et mieux-être au travail. Pour parler français, j’aide les entrepreneurs à trouver ou retrouver un équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. C’est ce que je fais au travers d’un projet qui s’appelle le Carrefour des Réussites, dont la volonté est de partager les réussites de chacun, afin qu’elles puissent servir aux autres. Voilà, en résumé, ce que je fais. C’est vrai qu’avant j’étais consultant en web marketing, et bien avant cela, j’ai été infographiste. J’ai réalisé des sites internet, ce qui nous parle à tous les deux. J’ai décidé il y a quelques mois de changer de carrière, on va dire ça comme ça.

Judith : Je sais que tu es passionné par l’Organisation avec un grand O. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur cette passion et sur la façon dont tu t’organises ?

David : L’organisation est un domaine qui me parle beaucoup puisqu’à un moment donné de ma vie, j’ai voulu devenir plus efficace. J’ai donc commencé à écrire un livre sur l’organisation. Quand j’ai commencé à écrire ce bouquin, je me suis rendu compte qu’on parle souvent d’organisation du temps. Alors que pour moi, l’organisation est bien plus large. Si on prend le mot « organisation » dans le dictionnaire, il n’est noté nulle part que l’organisation est égale à l’organisation du temps. L’organisation, c’est le fait d’arranger et de structurer les choses. Je me suis demandé : « comment ça se fait que lorsqu’on parle d’organisation, soit on pense au temps, soit à l’organisation dans les entreprises ? ». J’ai pensé que c’était bien plus large que ça.

Au fur et à mesure de l’écriture, j’ai créé ce que j’appelle le concept de l’Organisation Puissance 4. Pour moi il y a 4 piliers de l’organisation, qui sont les suivants :

  • L’organisation de sa vie, qui correspond au fait d’avoir un cap dans sa vie, d’avoir un projet de vie, de savoir où on veut aller. Si on ne sait pas où on veut aller, on ne peut pas atteindre la destination.
  • L’organisation intérieure, qui concerne tout ce qui est mental, tout ce qui est croyance boostante ou limitante, tout ce qui est frein que l’on peut avoir au niveau psychologique, par rapport à des choses qu’on a pu vivre par le passé, par exemple.
  • L’organisation de son temps, qui rejoint l’organisation un petit peu plus classique, comme elle est considérée par la majorité des gens, et qui englobe la planification, l’organisation, le fait de devenir plus efficace, etc.
  • L’organisation de son environnement, qui consiste à se créer des environnements gagnants. L’environnement est très important dans la réussite d’un projet. Je prends souvent l’exemple d’une personne qui veut arrêter de fumer. Si elle côtoie plus souvent des personnes qui fument que des personnes qui font du sport ou n’ont aucun problème à se retenir de fumer, ça devient délicat pour elle. On peut favoriser la réussite d’un projet en s’entourant des bonnes personnes, et de personnes qui ont notamment atteint les résultats que l’on désire obtenir.

Ce sont ces 4 piliers qui, pour moi, forment le concept d’Organisation Puissance 4. C’est un concept que je suis occupé à promouvoir, parce que j’y tiens vraiment. Je suis persuadé que ça peut permettre de voir l’organisation d’une autre façon. Il y a d’autres concepts qui existent, celui-là parlera très certainement à des gens, en tout cas je l’espère. Et si ça parle, tant mieux.

Judith : Tu as inventé un concept d’organisation très complet puisqu’il prend en compte toutes les sphères de notre vie. Est-ce que cela veut dire que tu as constaté que nous avions une tendance à privilégier certains côtés ou certains aspects de notre vie au détriment d’autres ?

David : Je pense qu’on a des lacunes, qu’on délaisse un pilier, volontairement ou non. Pas un pilier en particulier, car cela dépend de chacun. Mais c’est vrai que si on reprend le pilier de l’organisation de sa vie, il y a des personnes qui sont très bien organisées et qui suivent des plannings, mais qui ne savent pas où elles veulent aller. Elles sont donc super bien organisées mais sans avoir d’objectif, sans avoir organisé leur vie.

Judith : C’est une organisation au jour le jour, ou à court terme.

David : Voilà, c’est ça. Donc ce qui est problématique, c’est que ces personnes-là avancent au fur et à mesure du temps et à la fin de leur vie, elles se rendent compte qu’elles n’ont pas fait ce qu’elles voulaient, elles ont des regrets. Je ne me positionne pas en donneur de leçons, c’est une constatation qu’on peut faire en discutant avec des personnes âgées, notamment. J’aime beaucoup échanger avec les autres, et lorsque je rencontre certaines personnes, elles peuvent me dire avoir des regrets sur ce qu’elles n’ont pas fait étant jeunes. Ça, c’est un manque d’organisation de sa vie.

Ensuite, on peut être super bien organisé, savoir ce qu’on veut dans sa vie, et être mal organisé intérieurement, c’est-à-dire avoir des blocages qui nous empêchent d’avancer. Il y a toujours un pilier dans lequel on a plus de difficultés, ou qu’on délaisse. C’est ça que je trouve intéressant dans ce concept, et c’est pour ça que je souhaite absolument le partager. Selon moi, ce concept permet de repérer les piliers avec lesquels on a des lacunes et de se rendre compte qu’au final, on ne sait pas ce qu’on veut dans la vie. Si on n’en est pas conscient, on continue sa vie sans s’en inquiéter. C’est pour ça que je souhaite partager ce concept. Je suis vraiment heureux de pouvoir partager ça avec toi aujourd’hui, parce que ça me tient vraiment à cœur. Je suis persuadé que ça pourra servir à d’autres personnes, comme ça m’a servi.

Judith : Tu présentes ce concept lors de conférences ou de formations d’entreprise, mais il peut être très facilement transposé dans la vie personnelle.

David : Tout à fait. Il y a une partie qui peut être utilisée. On peut utiliser les 4 piliers de l’organisation professionnellement, comme personnellement. Dans sa vie privée, on peut également l’utiliser. Et je pense même que c’est plus adapté pour la vie privée, dans le sens où la vie privée d’une personne impacte son travail. Et le travail impacte la vie de la personne, donc tout est lié. Il faut travailler sur la ressource humaine avant de travailler sur l’entreprise. On peut travailler les deux en parallèle, mais c’est vrai que si la ressource humaine a des problèmes à régler, le travail s’en retrouve forcément impacté. C’est pourquoi on peut effectivement utiliser ce concept dans sa vie privée.

Judith : Est-ce que tu penses qu’il y a un pilier plus important que les autres ? Un pilier sans lequel les autres seraient plus lents, ou bien sont-ils tous aussi importants les uns que les autres ? J’imagine que lorsqu’on ne sait pas où on va, c’est vrai que c’est parfois difficile de planifier et en même temps, on n’a pas toujours besoin d’avoir des grands projets. Il y a des personnes pour qui ça fonctionne très bien au jour le jour, il reste à savoir si ces personnes sont épanouies et heureuses comme ça. C’est une manière de fonctionner qui existe aussi, en tout cas.

David : C’est une question assez personnelle, dans le sens où c’est difficile de répondre pour une autre personne parce que ça reviendrait à la juger. Comme tu le disais, ça peut très bien convenir à une personne de vivre au jour le jour sans avoir de regret à la fin de sa vie. Je ne peux pas me permettre de juger cette personne en lui disant qu’il faut absolument qu’elle organise sa vie.

Par contre, je peux répondre personnellement. C’est vrai que j’ai délaissé, pendant pas mal de temps, l’organisation intérieure. La « recette du succès », je la connais. Je m’intéresse beaucoup au développement personnel, mais je ne me suis pas forcément rendu compte qu’intérieurement, j’avais encore des choses à organiser. Et j’ai sûrement encore des choses à organiser, d’ailleurs. L’organisation, c’est quelque chose qu’on fait toute sa vie. Il y a des expériences qui enrichissent nos connaissances, qui enrichissent notre manière d’être et de fonctionner. Pour moi, c’était l’organisation intérieure qui était un petit peu bancale.

Ce qui est important, c’est de trouver un bon équilibre entre ces 4 piliers. Imaginez que ces 4 piliers soutiennent un plafond. Si les 4 piliers ne sont pas à la même hauteur, le plafond est de travers et c’est problématique. Il est intéressant, quand on connaît les 4 piliers de l’organisation, de se demander si on a un équilibre entre ces 4 piliers. S’il n’y en a pas, comment faire pour rehausser l’un de ces piliers pour que les 4 soient au même niveau ?

Au fur et à mesure du temps, on apprend à se connaître et on peut gérer ça plus facilement. Il faut absolument s’encadrer, s’entourer. Il ne faut pas hésiter à aller voir un psychologue, un thérapeute, à être coaché… Il n’y a pas de honte à ça. Pendant longtemps, j’ai hésité à aller voir des personnes pour m’aider, j’étais un petit peu honteux. Et avec le recul, je me rends compte que c’est un état d’esprit assez limitant. C’est normal de se faire aider, et c’est comme ça qu’on avance de toute manière.

Judith : En regardant un petit peu ton concept, je me suis rendu compte qu’en mettant les 4 piliers ensemble, donc le pilier de la vie, de l’organisation intérieure, de l’organisation du temps et de l’organisation de l’environnement, on pouvait former un acronyme qui est V I T E, donc vite. Ça m’a interpellée, je me suis demandé si c’était une coïncidence. Est-ce que tu l’as fait exprès ? Ça m’intéresse vraiment de le savoir, car j’ai pensé que c’était dingue !

David : C’est fait exprès, pour tout t’avouer. En réalité, c’est un moyen mnémotechnique pour m’aider, en premier lieu. Au début du concept, j’ai donné des conférences et il fallait que je puisse retenir facilement les 4 piliers. J’ai changé l’un des piliers pour obtenir cet acronyme. Je voulais vraiment qu’il y ait une possibilité de retenir facilement ces 4 piliers, et la justification que j’ai trouvée, et que j’ai envie de partager, c’est que l’Organisation Puissance 4 nous permet d’aller plus vite, dans le sens large. Ça nous permet de mieux se connaître et de devenir plus efficace au fur et à mesure du temps, et donc d’aller plus vite. C’est vrai que ce mot « vite » dans la vie de tous les jours peut être assez péjoratif. On imagine le patron derrière nous qui nous presse pour obtenir des résultats ou le fait de courir tout le temps pour aller faire courses. Ici, c’est vraiment un objectif d’aller plus vite, mais de manière positive. C’est calculé, j’espère que ça ne te casse pas un peu le mythe (rire).

Judith : Non. Je suis surprise et en même temps, je trouve que c’est chouette parce que c’est un moyen mnémotechnique. Effectivement, c’est vrai qu’il faut souvent aller vite et que ce n’est pas dans mon tempérament. Ça m’a un peu surprise, mais je trouve que c’est complètement en accord avec ce que tu proposes, et c’est très bien.

J’avais encore une question, même plusieurs. J’aime beaucoup les défis du genre « 21 jours pour devenir meilleur » ou « 21 jours pour devenir une maman organisée » etc. Est-ce que tu pourrais donner une idée de défi pour chacun des piliers qui serait dans la thématique de devenir une maman organisée ? Je sais que tu n’es pas encore papa, et que tu es encore moins une maman (rire). Mais tu connais mon public de lecteurs et de lectrices sur le blog Maman s’organise, et je pense que ça pourrait intéresser mes lectrices.

David : Au passage, je te remercie parce que je suis ton blog depuis plus de 5 ans, maintenant. Je l’ai découvert quand je me suis intéressé à l’organisation, justement. Donc merci pour la méthode Zen to Done, améliorée à ta sauce. C’est vraiment intéressant. Et à l’époque, je t’avoue que ça m’a fortement aidé dans mon organisation, donc tu as contribué à la naissance de l’Organisation Puissance 4.

Judith : Du nouveau David.

David : Tout à fait (rire). Pour répondre à ta question, la première chose qu’il faut faire, c’est de faire le bilan pour savoir à quel niveau on situe chaque pilier. On peut commencer par noter de 1 à 10, et de façon totalement personnelle, la hauteur à laquelle on situe le pilier de l’organisation de sa vie, le pilier de l’organisation intérieure, le piler de l’organisation de son temps et le pilier de l’organisation de son environnement.

En prenant l’organisation de sa vie, on va se demander si on sait où on veut aller, ce qu’on veut atteindre comme résultat l’année prochaine, et mettre une note de 1 à 10. Pour ce qui est de l’organisation intérieure, on peut évaluer à l’aide d’une note de 1 à 10 si on se sent bien à l’intérieur de soi, si on a l’impression de s’auto-saboter, si on a l’impression d’avoir besoin d’aide. Pour l’organisation de son temps, on peut se demander si on se considère bien organisé, si on a l’impression de tout le temps courir, si on arrive tout le temps en retard… Toutes ces questions qui vont permettre de clarifier les choses, de voir où on en est par rapport à l’organisation de son temps. Au niveau de l’organisation de son environnement, on peut se demander si on est entouré de personnes qui ont déjà atteint les résultats qu’on veut obtenir, ou si on fréquente des personnes qui ont plutôt tendance à nous tirer vers le bas.

Ce pilier-là est un petit peu particulier parce que parfois, on se rend compte qu’on est entouré de personnes qui ne nous aident pas forcément. Ce n’est pas malveillant de leur part. Parfois, la famille et les amis ne suivent pas forcément quand nous évoluons. C’est en montrant l’exemple que les autres vont commencer à se poser des questions. Sans forcément vouloir faire comme nous, ils vont peut-être être inspirés par ce qu’on fait et par la personne que l’on devient. Quoiqu’il en soit, il faut aussi se dire que si des amis nous tirent plutôt vers le bas par leur comportement ou par leur manière de penser, il ne faut pas hésiter à en parler avec eux et à prendre un certain recul au niveau professionnel et personnel. Ce n’est pas pour ça qu’il faut éjecter ses amis de sa vie s’ils ne comprennent pas ce qu’on fait, mais plutôt se dire que si on reste entouré de personnes qui ne nous aident, qui ne nous tirent pas vers le haut, cela va nous freiner. En conséquence, on va forcément avoir des résultats moins rapidement, et il y a même des projets qui peuvent tomber à l’eau par rapport à ça.

L’organisation de son environnement, cela représente aussi l’endroit où on est. Je vais souvent travailler dans des espaces de coworking parce que je suis plus motivé que quand je reste chez moi pour travailler. J’ai la chance de travailler sur internet donc je peux travailler d’où je veux, mais je sais que je suis plus créatif quand je suis à la terrasse d’une taverne. En fonction de la période et de ce que j’ai à faire, je vais choisir un endroit ou un environnement différent. Quand j’ai besoin de réfléchir à une structure de formation, je ne vais pas dans un espace de coworking, mais plutôt à la terrasse d’une taverne, pour boire un thé. Même s’il y a du bruit autour, ça me stimule. Chacun a son style de fonctionnement, il faut trouver le vôtre et noter de 1 à 10 ce pilier-là également, pour situer où vous en êtes. Ensuite, il faut se dire, pour chaque pilier, qu’on peut effectuer une action définie pour augmenter sa note ou retrouver un équilibre entre ces 4 piliers.

Il faut donc commencer par faire un bilan, et mettre ensuite en action les changements que l’on a décidé de prendre.

Judith : Ça paraît tout simple.

David : Ça paraît simple. Ça ne l’est pas forcément, on est d’accord.

Judith : C’est sûr qu’il faut se poser les bonnes questions et après, en fonction de là où ça pêche, mettre les actions en place pour s’améliorer.

David : C’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à s’entourer. Par exemple, le coach ou l’accompagnant, ou même une discussion avec des amis, peut faire ressortir quelque chose. C’est cela que je tente de faire avec le Carrefour des Réussites, c’est d’initier l’inspiration. Peut-être que cette interview va initier un déclic chez quelqu’un et ce sera tant mieux. Ce peut être un livre, une discussion avec un ami ou avec sa compagne… Il faut être ouvert, il faut écouter ce qui se passe autour de nous et ne pas avoir peur de s’entourer, de faire des ateliers, des formations. Parfois, il vaut mieux être accompagné par quelqu’un pour ce genre d’exercice, parce que ce n’est pas toujours évident de se poser les bonnes questions. On peut trouver quelqu’un dans son environnement qui corresponde à qui on est.

Judith : Et qui soit bienveillant.

David : Et qui soit bienveillant, tout à fait.

Judith : Tu as parlé tout à l’heure de la méthode Zen to Done. Est-ce que tu l’utilises encore un petit peu, cette méthode-là ? Est-ce que tu utilises d’autres méthodes pour t’organiser et pour t’aider à mieux gérer ta vie professionnelle et ton quotidien ?

David : Le système d’efficacité est quelque chose de personnel. Au fil du temps, j’ai pris un petit peu de Zen to Done, j’ai pris un petit peu de différentes choses que j’ai apprises sur le tas, lues dans des bouquins, ou suivies dans des formations. Et en combinant tout ça, j’ai créé mon système d’efficacité, que je peux partager avec toi.

Je souhaite insister sur le fait que le système d’efficacité est personnel. C’est intéressant de tester les choses, et une fois qu’on a trouvé quelque chose qui fonctionne pour nous, il faut le mettre en place. Parfois, le système d’efficacité évolue. Par exemple, aujourd’hui je ne suis pas encore parent. Quand je vais devenir papa, ou quand je vais trouver un autre travail, ou voyager pour faire des conférences à l’international, je vais devoir adapter mon système d’efficacité. Actuellement, j’ai pris une routine. Je vais 3 fois par semaine à l’espace de coworking, c’est quelque chose que je ne pourrais pas faire si je dois partir aux États-Unis, par exemple. Le système d’efficacité se fait en fonction de soi et en fonction de son environnement, encore une fois.

Par rapport au fonctionnement que j’ai mis en place dans ma vie, j’utilise le rétro-planning pour planifier mon année. Ça vient de la gestion de projet, puisque j’ai été gestionnaire de projets web à un moment de ma carrière. On part des résultats que l’on veut obtenir à plus d’un an. Généralement, quand on parle de développement personnel, j’aime bien me demander où est-ce que je veux être, et qu’est-ce que je veux être et avoir. Entre avoir et être, il y a une différence. On peut très bien être quelque chose et ne pas avoir beaucoup de matériel, et inversement, avoir beaucoup de matériel et ne pas être bien à l’intérieur. Il faut se poser les deux questions. Qu’est-ce que je veux être et avoir dans 3 ou 5 ans ? On peut assimiler ça à ce qu’on appelle la vision, dans certains bouquins de développement personnel. On va se demander quelle est sa vision et ce qu’on veut atteindre comme résultats dans 3 ou 5 ans.

Ensuite, on descend d’un niveau. On se demande ce qu’on veut atteindre cette année. Je conseille toujours de prendre un planning, un calendrier de douze mois, et de noter les étapes importantes de l’année en cours ou qui va arriver. On peut faire cet exercice-là à n’importe quel moment de l’année. On n’est pas obligé d’attendre le début de l’année 2016, par exemple, pour commencer à mettre en place des choses. En milieu d’année, on peut reprendre son planning annuel et voir si c’est toujours en accord avec ce qu’on a planifié en début d’année. Il ne faut pas hésiter à le faire à tout moment de l’année.

Ensuite, on descend encore d’un niveau et on se demande ce qu’on doit faire ce mois-ci pour atteindre les résultats que qu’on veut obtenir cette année. On descend encore d’un niveau et on se demande ce qu’on doit faire cette semaine pour atteindre les résultats qu’on veut atteindre ce mois-ci.
On arrive au plus important : quelles sont les trois tâches primordiales qui vont permettre d’atteindre ses objectifs à moyen et long terme ? Il faut au minimum faire 3 tâches tous les jours qui nous rapprochent de ses objectifs. C’est vraiment important.

Judith : C’est un principe qui est expliqué dans la méthode Zen to Done, aussi. Le principe des grosses pierres, de découper ses gros objectifs en petits objectifs, puis de planifier sa semaine et ses journées en fonction de ses objectifs pour s’en rapprocher le plus possible. C’est ce qui est expliqué dans la méthode Zen to Done.

David : C’est important parce qu’on divise quelque chose qui nous paraît énorme et inatteignable en tâches qui peuvent être atteintes le jour où on les met en place. C’est important de faire ça, car ce planning nous permet d’organiser notre vie.

En définissant notre vision et ce qu’on veut atteindre dans 3 ou 5 ans, on organise en quelque sorte notre vie, puisqu’on a un cap. Tout se rejoint par rapport à l’organisation en général, puis l’Organisation Puissance 4.

Par rapport à l’efficacité en général, je fais la tâche la plus ennuyante le matin. Ça me vient notamment du livre « Avalez le crapaud » de Brian Tracy, une œuvre très intéressante sur l’efficacité, où il propose d’avaler le crapaud soit la tâche la plus rebutante de la journée le matin, parce que ça va nous permettre d’être plus motivé par la suite. Le fait de faire une tâche qui nous ennuie nous permet de se dire qu’une fois terminée, on peut s’occuper de tout ce qui reste à faire dans la journée les doigts dans le nez. Ça va peut-être faire rire les lectrices, mais pour moi la tâche la plus ennuyante le matin, c’est la litière des chats. Tous les matins, je tente de prendre l’habitude de faire les litières le matin. C’est quelque chose qui ne me plaît pas forcément, je ne sais pas si ça plaît à quelqu’un, d’ailleurs.

Judith : Moi non plus (rire).

David : Donc je propose aux personnes qui ont les litières des animaux à faire, de le faire le matin. La première chose qu’ils font, avant de faire quoique ce soit d’autre. À part aller aux toilette s’ils en ont envie, bien sûr. L’idée c’est de le faire le plus rapidement possible.

Une autre chose importante que j’ai mise en place dans ma vie, c’est le fait de lire les e-mails uniquement le soir. Par exemple, si je termine ma journée à 17 h, je prends une heure pour lire mes e-mails à 18 h. La raison est simple : généralement, dans la boîte e-mail on reçoit des urgences, mais des urgences pour les autres et non pas pour nous. Même avec une boîte professionnelle, je me rends compte que généralement, j’y retrouve des urgences pour les autres, et pas des urgences pour moi. Donc si jamais il y a vraiment une urgence pour un client, je m’en occupe mais uniquement après avoir réalisé ces trois fameuses tâches dont on parlait tout à l’heure. Sinon, on n’avance pas et on arrive pas à atteindre ses objectifs sur le long terme.

Judith : C’est important de rester centré sur ses objectifs et pas sur les objectifs des autres. Pour en revenir au crapaud, c’est un bon remède contre la procrastination.

David : Tout à fait (rire). Et c’est testé et approuvé !

Judith : J’adhère aussi.

David : Ce qui peut aussi servir concernant les tâches qui prennent moins de 5 minutes, c’est de les réaliser immédiatement. C’est dans le Zen to Done aussi, je pense.

Judith : Oui !

David : J’ai l’exemple des mauvaises herbes qui me vient. Si on laisse des mauvaises herbes pousser dans son jardin, on peut passer une après-midi voire une journée complète à les arracher. Alors que si en passant dans son jardin, on voit une mauvaise herbe et qu’on se baisse directement pour l’arracher et qu’on arrache la jeune pousse, c’est beaucoup plus facile. Ça prend 30 secondes tous les jours de se baisser pour ramasser une mauvaise herbe, et au final, le jardin reste propre. Je dis ça mais les cordonniers sont parfois les plus mal chaussés. Vous allez voir mon jardin, c’est un peu une catastrophe.

Judith : Tu n’es pas jardinier.

David : Je ne suis pas jardinier, non. Même si on partage les conseils, et même si j’ai pour volonté d’incarner ce que je partage avec des choses que j’ai expérimentées, parfois la vie nous rattrape et on a certaines priorités. On pourrait faire un podcast là-dessus tant le sujet de la gestion des priorités est vaste. Parfois, il y a des priorités qui font qu’on n’a pas spécialement le temps, encore qu’on pourrait prendre le temps de ramasser une mauvaise herbe. Parfois, c’est simplement de la mauvaise foi, ou une excuse qu’on se trouve.

Judith : Oui, ce n’est pas si simple que ça.

David : Non. C’est un état d’esprit à avoir en fait, je pense. Parfois, on oublie un peu cet état d’esprit et il y a les tracas de la vie qui prennent le dessus, et c’est humain. C’est pour ça que je me place rarement en donneur de leçons, parce que je sais que ce n’est pas toujours évident et qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie.

Judith : Cela t’arrive d’avoir une organisation un peu bancale, ou qui laisse à désirer. Pour toi, quel est le signal qui te fait comprendre que ça ne va plus très fort et comment est-ce que tu rectifies le tir ?

David : Ça m’arrive, effectivement. Et ça arrive très certainement à tout le monde. Ce que je fais, c’est que je prends du recul. Le signal d’alarme qui survient chez moi, c’est un mal-être, une impression de ne pas avoir fait ce qu’il fallait, de ne pas avoir été productif, d’avoir l’impression de n’avoir rien fait de la journée.

Judith : Alors que tu as travaillé.

David : Oui, tout à fait. Alors que tu as travaillé la journée, comme les autres journées. Il y a cet aspect de sentiment intérieur, le fait d’être mécontent de son travail. Ça, c’est mon alarme. Je prends du recul, mais je ne le fais pas le jour même. J’attends deux ou trois jours, pour voir si c’est une passade, peut-être que c’est à cause d’une mauvaise nouvelle qui est arrivée et qui a plombé le moral. Il ne faut pas remettre en question son système d’efficacité, directement. Mais parfois, prendre du recul et refaire le point sur la manière dont on fonctionne, ça peut permettre d’adapter ce système d’efficacité.

Comme chaque système d’efficacité est personnel, plus on apprend à se connaître, plus on peut être efficace. Je m’explique : le fait d’être productif, c’est quelque chose que le cerveau va penser. Si je planifie aujourd’hui 10 tâches, mais que je ne sais en faire que 5, je vais être frustré. Par contre, si je planifie 4 tâches et que j’en fais 5, je vais être content, mon cerveau va être content. Pourtant, j’ai réalisé les 5 mêmes tâches. C’est vraiment la manière dont on planifie qui peut tout changer, il faut apprendre à se connaître. Il faut pouvoir se dire que 4 ou 5 tâches, ça nous convient mais que 10 tâches, ça ne nous convient pas. Plus on avance, plus on apprend à se connaître, plus on a un système d’efficacité qui nous correspond et plus on paraît efficace. On n’est pas forcément plus efficace qu’avant, c’est juste qu’on fait les choses autrement, qu’on a appris à se connaître, qu’on sait combien de temps telle tâche va nous prendre de temps et au fur et à mesure du temps, on arrive vraiment mieux à gérer tout ça. C’est un petit peu comme la gestion des priorités, dont on parlait tout à l’heure. Au final, ce n’est pas une question d’efficacité, c’est juste une question d’interprétation, selon moi.

Judith : Est-ce que tu as des personnes ressources, qui t’aident à surmonter les difficultés quand tu en as ?

David : Oui, oui.

Judith : On disait tout à l’heure qu’il fallait bien s’entourer, et on parlait de l’importance de l’environnement. Donc j’imagine que c’est quelque chose que toi, tu as travaillé.

David : Tout à fait. J’ai pris la décision d’aller, plusieurs fois par semaine, dans un espace de coworking pour être avec d’autres entrepreneurs, déjà. Ça, c’est très important et pour deux raisons.

Tout d’abord, pour casser le fait d’être à la maison et de rentrer un peu plus dans l’état d’esprit d’aller au travail. À la rigueur, quand on est chez soi, on peut travailler en peignoir si on veut mais ce n’est pas l’idéal parce que le cerveau interprète ça d’une manière différente. Le fait d’aller avec d’autres personnes, d’autres entrepreneurs qui sont dans cet état d’esprit de créer de la valeur, de co-créer de la valeur, c’est quelque chose qui me tient à cœur. Le fait d’être avec ces personnes-là, parfois, c’est autour d’un café qu’on peut échanger. On a déjà eu une discussion avec des coworkers, à laquelle tu as participé, où on a parlé de tout et de rien et ça nous a fait un bien fou. Ça a peut-être même été plus productif qu’une thérapie. C’est différent, mais en tout cas, cela a été bénéfique pour moi. Et j’espère que pour les autres coworkers, ça l’a été aussi, car je ne peux pas me positionner pour eux.

J’ai aussi décidé de me faire accompagner par un coach. Au départ, je me disais que quelqu’un qui accompagne et qui se fait accompagner, c’est quelqu’un qui ne fait pas bien son travail, mais en fait non. Je me suis rendu compte que les coaches doivent se faire coacher, comme les psys doivent se faire suivre. Je me suis rendu compte qu’un bon coach est également accompagné.

Je me fais aussi suivre par un thérapeute. Je suis allé chez mon médecin, je lui ai expliqué que je trouvais que j’avais besoin d’une thérapie, et il m’a conseillé un thérapeute. Il n’y a pas de honte à ça, je pense. Je dis ça maintenant, mais je pensais différemment, il y a quelques mois. Il y a quelques mois, je ne pense pas que j’aurais dit publiquement que j’avais besoin de voir un thérapeute.

Judith : Et là tu le dis au cours d’une conversation qui est enregistrée, donc c’est carrément public.

David : Je n’ai plus honte, et je ne sais même pas si c’était de la honte, à l’époque. Je pense que j’ai maintenant compris pourquoi j’ai décidé de me faire aider. Si moi, je veux pouvoir aider les autres, il faut d’abord que je m’aide moi-même. Et je me suis aidé tout seul pendant des années, mais je vois que dans certains piliers de ma vie, et de mon organisation, j’ai beau travailler tout seul, ça n’avance pas. Donc j’ai décidé de m’entourer, de revoir l’organisation de mon environnement et de me faire accompagner par un coach et par un thérapeute.
C’est une prise de décision que je mets en action pour le moment, et je n’ai plus honte parce que je sais que ça va me permettre d’aider les autres de manière plus intense et de manière plus productive. Je le fais même avec plaisir, maintenant. Tout est une question d’état d’esprit, en fait. Si on va voir un psy ou un thérapeute, cela veut dire qu’on est malade ? Non, ce n’est pas vrai. On a besoin d’aide, comme tout le monde. On se fait aider, et on peut impacter positivement la vie de son entourage.

Judith : C’est bien, c’est une belle prise de conscience de ta part. Il y a une personne ressource qui t’aide à surmonter certaines difficultés que tu pourrais rencontrer, et il y aussi les livres, les applications, les blogs… Est-ce qu’il y a certains sites ou certains livres qui t’aident également à t’organiser ?

David : Oui. Je vais parler du livre qui a changé ma vie : « Réveillez le millionnaire qui est en vous » de Mark Victor Hansen. C’est un livre qui a changé ma vie en 2008, et j’y ai vu une manière de devenir riche intérieurement, à l’époque. Et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de prendre ma vie en mains. J’ai fait un chemin assez intense, depuis. Ce qui est important, c’est de se comparer à soi-même. Se comparer aux autres n’apporte rien. Par contre, si je me compare à moi tel que j’étais en 2008, je vois tout le chemin que j’ai parcouru et je peux être fier de moi, et je suis fier de moi pour ça.

Je l’ai relu il y a quelques mois, et maintenant j’y vois également une manière de devenir riche et libre financièrement. Il y a des outils très intéressants qui sont partagés dans ce livre. Ce que j’ai adoré, c’est que c’est en deux parties :

  • Il y a les pages de gauche qui sont consacrées au cerveau gauche qui sont plus théoriques. Il y a vraiment des outils concrets et des choses qu’on peut mettre en place.
  • Et la partie droite qui s’adresse à la partie droite du cerveau, soit la partie créative, qui se présente sous forme de roman. C’est romancé, c’est une histoire inspirante d’une maman qui perd la garde de ses enfants et qui veut absolument les récupérer. Pour cela, elle doit gagner de l’argent et devenir libre financièrement.

Ça m’a beaucoup parlé parce que quand on dit qu’on veut devenir riche, ça fait parfois peur. Mais s’il y a une bonne raison de devenir riche, pourquoi s’en priver ? L’argent, c’est juste un outil, c’est un catalyseur. Si on est une bonne personne à la base, ça nous permettra de faire des choses plus grandes. Si on est une mauvaise personne, on peut effectivement faire des dégâts avec de l’argent.

Encore une fois, c’est tout le parcours que j’ai fait qui m’a permis de penser comme ça. Il y a quelques mois, j’avais des croyances par rapport à l’argent qui étaient bien différentes. Ce livre-là a changé ma vie, j’espère qu’il y aura également un déclic qui va se déclencher chez vous si vous le lisez.

En ce qui concerne l’organisation : « Avalez le crapaud » de Bryan Tracy, bien sûr, et « La semaine de 4 heures » de Tim Ferriss, qui est un classique. À part cela, je m’intéresse de plus en plus au minimalisme. J’ai toute une série de livres qui sont là devant moi, dont je n’arrive pas à lire la tranche. J’ai plusieurs livres sur le minimalisme, qui me plaisent bien. En ce qui concerne le business, il y a le livre « Le personal MBA ».

Judith : Qui est en anglais.

David : Non, il est également disponible en français. Il a été préfacé par Olivier Roland, d’ailleurs. C’est un parcours assez inspirant pour moi, celui de cet entrepreneur. Je ne le connais pas personnellement, mais son travail m’inspire, et la manière dont il a pu construire son business m’inspire. Pour le reste, je ne sais pas.

Pour terminer sur le sujet des livres inspirants, il y a également « Le jeu du Tao », qui est un très beau livre, très intéressant. Il faut se plonger dedans, car ce livre nous propose de vivre l’aventure de notre vie, de devenir le héros de notre vie. C’est sous forme d’un jeu. Le livre « Le jeu du Tao » permet de jouer tout seul ou à plusieurs, et après il y a le plateau de jeu qui permet de jouer à plusieurs. C’est un outil qui me plaît vraiment et que je pense inclure dans certains masterminds ou accompagnements que je mets en place. C’est un concept qui a été développé en France, donc si cela vous intéresse, vous pouvez chercher « Le jeu du Tao » sur internet pour trouver des parties qui se font un petit peu partout en France et en Belgique. En ce qui concerne les autres pays, je ne sais pas. Il faut regarder.

Judith : Le jeu du Tao ne s’adresserait pas plus à notre partie spirituelle ? Je ne sais pas, c’est une question que je te pose.

David : Pour moi, les deux sont liés. C’est vrai que la spiritualité est un sujet qui peut faire peur. Je pense qu’il y a trois étapes, un petit peu comme avec le papillon. En Europe, on est plus dans un état de chrysalide, c’est-à-dire entre le matérialisme, qui est la chenille, et l’éveil spirituel, qui est le papillon. On est dans un balbutiement par rapport à ça. Il y a certaines personnes qui sont plus ouvertes spirituellement et d’autres qui le sont moins, mais ça viendra par la suite. Le jeu du Tao a un aspect spirituel, mais pas que. Et comme tout est lié de toute manière, il y a un moment où on fait le bilan de sa vie dans le jeu. Au tout début, on fait le bilan de ce qu’on a, de ce qu’on aime et de ce qu’on n’aime pas dans notre vie. Au final, tout est lié et c’est pour ça que je parle de ce livre aussi. En faisant le bilan de sa vie, on peut aussi s’améliorer et devenir plus efficace. C’est pour ça que j’en parle dans l’Organisation Puissance 4, parce que tout est lié.

Judith : Comme on parle un petit peu de spiritualité et beaucoup de développement personnel, est-ce que tu as une petite citation, une phrase qui t’aide à avancer, à te motiver au quotidien ?

David : Oui j’en ai une, même plusieurs.

Judith : Tu en as plusieurs, mais tu en as une en particulier qui te parle plus aujourd’hui ou habituellement ?

David : C’est une phrase qui m’est venue une fois, peut-être que d’autres l’ont dite. C’est une phrase tellement bateau, mais puissante je trouve : « Chaque jour, je marche vers mes objectifs ». J’aime bien cette phrase et j’aime bien la dire parce que ça me rappelle que j’ai chaque jour trois tâches à réaliser pour atteindre mes objectifs. C’est une manière de me rappeler que j’ai plusieurs objectifs, avec un seul gros objectif au final, qui serait mon projet de vie. Ce serait cette phrase que j’aurais envie de partager. Donc chaque jour, marchez vers vos objectifs et c’est comme ça que vous allez atteindre de grandes choses et des grands résultats.

Judith : Tu es un des tout premiers lecteurs de Maman s’organise. Je pense que tu dois être parmi les premiers hommes à t’être inscrit à la newsletter et à avoir suivi mes articles. Est-ce que tu as un petit conseil particulier à donner aux lectrices de « Maman s’organise » ? Et aux lecteurs aussi, parce qu’il y en a, même s’ils sont moins nombreux.

David : Par rapport à l’efficacité ou en général ?

Judith : Un conseil d’organisation, oui. Un conseil vraiment destiné à mes lectrices.

David : J’en ai un, en dehors de ceux qui ont été partagés avant, évidemment pour ne pas être redondant.

Je vous propose de lister les choses dans lesquelles vous ne vous trouvez pas efficace. Ça peut être tout bête, « chaque jour je pers 10 minutes parce que mon PC est lent », par exemple. Et à chaque fois que vous rencontrez une problématique, vous la notez. Et au final, il peut y avoir 100 choses qui vous font perdre du temps. Dès que vous avez du temps libre ou envie de travailler là-dessus, vous prenez un de ces problèmes et vous vous demandez comment vous pourriez le régler. Je prends l’exemple du PC qui met du temps à s’allumer, peut-être que faire une analyse anti-virus pourrait aider. Il faut donc trouver des solutions à ces problèmes que l’on rencontre et qui nous font perdre pas mal de temps.

J’ai un exemple concret, en ce qui me concerne. J’ai un tiroir à côté dans lequel j’ai tout à disposition : stylos, crayons, perforatrice, dictionnaire, Bescherelle… Tout est à disposition. Avant, je devais me lever et je perdais ma concentration. Pour ne pas perdre ma concentration, j’ai tout à disposition dans ce fameux tiroir. Je n’ai qu’à tendre le bras, ouvrir le tiroir, prendre ce dont j’ai besoin et continuer à être productif. C’est la même chose pour la boisson, j’ai un thé à côté de moi qui n’attend qu’à être bu. Je n’ai pas besoin de me lever, pour aller me servir du thé ou pour aller boire. Il est important de s’hydrater d’ailleurs, je commence à avoir soif. J’aurais dû boire, mais je voulais rester dans l’interview pleinement.

C’est un concept qu’on peut mettre en place très facilement. Il suffit d’avoir un carnet ou une feuille de papier et de noter dès qu’on se dit « j’ai encore perdu du temps ». Par exemple, je suis dans les embouteillages tous les matins, quelles sont les pistes solutions ? Changer de chemin, partir un peu plus tôt pour voir si on peut éviter les bouchons, voire même partir un peu plus tard. Parfois, on part plus tard et il y a moins de bouchons, parce que tout le monde part au même moment. Partir un peu plus tard peut aussi être une solution. Tester des solutions par rapport aux problématiques que l’on rencontre, c’est vraiment un conseil que je partage avec vous avec grand plaisir.

Judith : Merci. Est-ce que tu as envie de partager une dernière pensée, un petit mot pour conclure ? Après, je te demanderai où est-ce qu’on peut te trouver sur internet, si on veut en savoir plus ou aller plus loin.

David : Je souhaite vraiment que toutes les personnes qui regardent et qui écoutent cette interview prennent conscience qu’elles ont de la valeur. Je me suis moi-même détruit pendant très longtemps, je me suis auto-saboté et ça m’arrive encore. C’est dommage parce qu’on a chacun en nous un potentiel. J’aimerais que chaque personne qui nous écoute se rende compte qu’elle a un potentiel et qu’elle peut l’exploiter. C’est quelque chose qu’on m’a dit et qui m’a vraiment choqué, à l’époque. On m’a dit que j’étais égoïste de ne pas partager ce que j’avais avec le monde, et je me rends compte que c’est vrai. On peut croire que c’est prétentieux de se dire qu’on a quelque chose à partager avec le monde. On a tous notre chemin, et prenez conscience de ce chemin et prenez conscience que vous avez quelque chose à réaliser sur Terre et que personne, à part vous, ne peut décider de ce que c’est. Personne ! C’est à vous de décider de ce que vous devez faire et personne ne peut vous en empêcher, même pas votre compagne. C’est vous, c’est tout. C’est ça que j’ai envie de partager avec les personnes.

Judith : Merci. C’est très profond ce que tu partages, j’aime beaucoup.

Si on a envie de te connaître un plus, d’avoir plus d’informations, est-ce que tu peux nous donner ton site internet, ta page Facebook ou encore ton compte Twitter ?

David : J’invite les personnes qui souhaitent me suivre à aller sur le site du Carrefour des Réussites : www.carrefourdesreussites.com. Il y a tout un tas de choses : des podcasts, des interviews… Il faut faire un peu son marché.

Pour les personnes qui veulent aller plus loin, je fais des ateliers et des conférences. Il y a un agenda sur le Carrefour des Réussites sur lequel je partage tous les prochains événements, les conférences en ligne. Pour les personnes qui veulent y aller, il y a un onglet qui est en haut du site où on peut trouver toutes les dates.

Pour avoir mon compte Twitter, il faut me contacter ou taper mon nom de famille sur Google.

Judith : Je mettrai tes coordonnées en dessous de l’article, ou du podcast de la vidéo en fonction de ce qu’on décide.

David : Il y a tellement de comptes, tellement de choses… Là où je suis le plus actif, si vous voulez me poser des questions, c’est quand même par e-mail. Même si parfois, je mets une semaine à répondre, je prends vraiment le temps de répondre à chaque personne qui m’écrit. Mon adresse est : david@carrefourdesreussites.com, tout simplement. Si vous m’écrivez sur Facebook, vous aurez peut-être la réponse dans un mois ou deux. Je trouve que Facebook est chronophage, donc j’ai décidé de n’y aller qu’une ou deux fois par semaine. Je préfère que vous le sachiez. L’e-mail, c’est le plus facile pour moi.

Judith : Super. Merci beaucoup David d’avoir partagé tes secrets d’organisation, ton concept et toutes ces belles idées. C’était vraiment super, je suis très contente d’avoir fait cette interview avec toi. C’est très inspirant, et je te souhaite pleins de bonnes choses pour la suite, beaucoup de succès. On se retrouve très vite, certainement pour une prochaine interview et peut-être pleins d’autres aventures.

David : Bien volontiers. Je te remercie, et je remercie les personnes qui ont écouté jusqu’au bout. Je sais que le temps est quelque chose de précieux, donc j’espère vraiment qu’ils auront pu prendre des outils concrets qu’ils peuvent mettre en application. Et juste pour conclure, mettez en application les choses parce que sans action, il n’y a pas de résultat.

Judith : Absolument, je suis d’accord à 100 %. Merci David !

***

Pour retrouver David sur le web, c’est par ici : http://carrefourdesreussites.com/ ou là-bas : http://www.valls.be/.
David Valls y Machinant sur Twitter : https://twitter.com/vallsymachinant

Alors, que pensez-vous de ce concept que je trouve personnellement très inspirant et tellement prometteur ? Dites-moi tout dans les commentaires !


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